Comme toi jadis, Zola, Aujourdhui,
jaccuse !
Ce
monde de largent roi
De
nêtre quune ordure
De
nous imposer sa loi.
Jaccuse
cette bête immonde
De
broyer le plus grand nombre
Par
cette injustice profonde,
Au
bénéfice de quelques nantis.
Jaccuse
cette société
De
privilégier les grandes fortunes
Du
CAC 40 et des banques
De
se gaver de leurs tunes
Et
dassassiner la solidarité,
Comme
un dégât collatéral,
Sans
scrupule et sans charité.
Jaccuse
tous ces capitalistes
Tous
ces pseudos populistes
De
tuer le peuple en désarroi.
Jaccuse
le peuple servile
De
soublier dans sa bière,
Ses
matches de foot business.
De
délaisser la classe ouvrière
Et
de sendormir dans sa boue.
Je
laccuse de rendre,
Les
plus miséreux que lui,
responsable
de sa galère.
Je
laccuse de préférer
Voter
pour la peste brune
Plutôt
que de dresser
Létendard
de la commune.
Jaccuse
les médias bourgeois
De
nous intoxiquer par les pubs,
Et
de dévaliser nos fins de mois
Faisant
de nous de pauvres idiots,
Des
consommateurs dociles,
Fouillant
sur la toile nos profils.
Je
les accuse de faire à leur guise
De
la femme une marchandise
Je
les accuse de nous enfermer
Dans
la bêtise et lignorance,
Avec
une télé qui nous abrutit,
Et
des réseaux pas si sociaux,
Distillateurs
insidieux de ragots.
Jaccuse
toutes les religions
De
parler damour et de
ninculquer
Insidieusement
que la division,
De
prêcher la peur, la soumission
Au
nom dun dieu chimérique !
Jaccuse
lhumain délétère
De
détruire sa verte planète
Cette
terre nourricière,
En
pensant que tout sachète.
Jaccuse
lhumain,
De
souiller de sa crasse
Les
rivières et les océans
Et
de faire fondre les glaces.
Je
laccuse dallumer des guerres
Au
nom du pétrole et de largent.
Jaccuse
lhumain de tous les maux.
Je
maccuse dêtre
Un
de ces tristes humains.
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